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11/09/2013

Concert de Kim Tran à l'Eglise Pentecôte de la place Sépastopol

Kim Tran Oct 13.jpg

01/01/2013

la première prédication de 2013

Un nouvel an – un renouvellement de vie

Pour certains, une continuation avec le Seigneur,

Pour d’autres, un commencement, un départ.

Pour d’autres, un renouvellement, un redémarrage.

 

On peut tirer des leçons des paroles des philosophes pour cette nouvelle année :

McLaughlin – « il nous faut le courage de vivre d’une minute à l’autre. » Chesterton – « le paradoxe de la vie est qu’il faut risquer la vie pour la sauver. » 

Esope – « c’est facile d’être courageux de la distance. » 

Thoreau – « la vie ne change pas – nous changeons. »

De Beauvoir – « ne compte pas sur demain – agissez maintenant sans délai. » 

Saint Exupéry – « en ce qui concerne le futur – n’essayez pas de le prévoir, mais de le réaliser. »– Philippiens 4 :13 – «Je peux tout par celui qui me fortifie, le Christ. »   Les hommes veulent prévoir, ce qui n’est pas possible.

Cicéron – « où il y a vie – il y a espoir. »

Kennedy – « ne laissons pas nos peurs empêcher de réaliser nos rêves. » 

 

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11/12/2012

La lettre de nouvelle de la CMER de Décembre 2012

Vous pouvez la consulter en cliquant ici : WCRC_Communique-201204-FR.pdf

Capture d’écran 2012-12-11 à 09.46.59.png

24/09/2012

Lettre de nouvelles "Communiqué" de la CMER

Capture d’écran 2012-09-24 à 10.03.41.pngVous pouvez la télécharger en cliquant ici : WCRC_Communique-201203-FR-low.pdf

19/09/2012

Rapport de Pierre-Alain Jacot sur la Conférence Internationale d'Eglises Réformées

Suite à la présentation de la Conférence Internationale d'Eglises Réformées durant notre synode à Nîmes en Mars dernier, la Commission Permanente a chargé le pasteur Pierre-Alain Jacot de fournir un rapport sur cette dernière. Nous le publions ici. Il sera également publié dans le B.I.L.

images-1.jpegLa Conférence Internationale d'Eglises Réformées (International Conference of Reformed Churches – ICRC) est une organisation d'Eglises fondée en 1982 sous l'impulsion de l'Église libre d'Ecosse (Free Church of Scoltand) et les Églises réformées libérées des Pays-Bas (Gereformeerde Kerken in Nederland Vrijgemaakt). Elle compte aujourd'hui trente unions d'Eglises dans le monde (dont aucune n'est membre de l'ancien Conseil oecuménique réformé).

 

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Réaction de Charles Nicolas

Réaction de Charles Nicolas aux remarques de Jean-Luc Blanc

Jean-Luc Blanc a écrit qu'en faisant la promotion d'une communion, la CMER ne devrait poser problème à personne. Cependant dans son introduction, il invalide son raisonnement. Je le cite : « La communion vécue dans une Eglise comme celle du Maroc dépasse largement celle de la CMER puisqu'on trouve là des baptistes, des réformés, des évangéliques, des luthériens. Aucun de ceux qui ont vécu ou vivent cette communion n'accepterait qu'on en remette en cause la réalité ». Autrement dit, NUL BESOIN DE LA  CMER POUR VIVRE LA COMMUNION ! La communion est en Christ, un point c'est tout. Et Christ, c'est autre chose qu'une institution humaine, aussi large soit-elle. C'est là notre spécificité par rapport à l'Eglise catholique romaine qui croit pouvoir confondre une institution et l'Eglise de Jésus-Christ.

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Votre blog redémarre !

images.jpegAprès plusieurs longs mois sans nouvelle publication, votre blog reprend avec un nouvel animateur : le pasteur Pierre-Alain Jacot. Nous le remercions déjà d'avoir repris le flambeau ! 

13/12/2011

Lettre d'information de la CMER pour le mois de décembre

CM Capture 2.jpgTéléchargez-la en cliquant sur le lien suivant : WCRC_Communique-201104-FR-low.pdf

25/11/2011

L’appartenance de l’UNEPREF à la CMER par Philippe Girardet

icone-wcrc.png1. De quoi parlons-nous : 

1.1. Qu’est-ce que la CMER

La Communion mondiale d'Églises réformées (CMER) réunit 80 millions de chrétien(ne)s réformé(e)s dans le monde, uni(e)s par l’engagement d’agir pour faire une différence par rapport aux thèmes cruciaux de notre époque : les changements climatiques, les droits humains, la justice économique et le soutien à nos voisins de toutes confessions. Les 230 églises membres sont des églises congrégationalistes, presbytériennes, réformées et unies dont les origines remontent à la Réforme du 16ème siècle qui fut conduite par Jean Calvin, John Knox et quelques autres. Le secrétariat de la CMER se trouve à Genève, en Suisse. 

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21/11/2011

Réaction de Philippe Girardet

J'ai désiré demeurer en retrait dans le débat sur les relations à maintenir ou à couper avec la CMER, car c'est bien de cela dont il s'agit. L'UNEPREF est membre de la CMER depuis juin 2010, en effet, même si la décision officielle a été prise en permanente en 2006 et que l'accord officieux avait été donné en 2005, lors le la visite des responsables du COR, dont Jerry Pillay qui est actuellement le président de la CMER.

La question " faut-il adhérer à la CMER" n'est donc pas la bonne question. La question est "faut-il sortir de la CMER"

Mais si je prends la parole aujourd'hui c'est surtout pour dire ma reconnaissance à Jean-Luc Blanc qui a défini de la meilleure manière qu'il soit, du moins selon ma propre vision, ce que doit être la communion des Eglises Réformées. Nous savons ce que nous sommes et nous voulons le dire ou le confesser; mais mon adversaire n'est certainement pas celui qui ne comprend pas l'Ecriture de la même manière que moi. "Ce que Dieu demande de toi, c'est que tu ptatiques la justice (le respect des créatures de Dieu) que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu. Cela je peux le vivre dans la Communion Mondiales d' Eglises Réformées. C'est à moi qu'est demandé cela, tout cela et rien que cela.

12/11/2011

L'UNEPREF et la CMER, réaction de Marie de Védrines

Le rapport du pasteur Stauffacher -- paru dans le  BIL n° 116, septembre 2011, reçu le 25 octobre – nous apprend que les synodes 2011/2012 ne seront pas appelés à prendre une décision concernant l’adhésion de l’Union Nationale à la Communion Mondiale d’Eglises Réformées (la C.M.E.R.). C’est, en définitive, une bonne nouvelle, même si elle retarde le jugement à porter sur la décision que la Commission Permanente a cru pouvoir prendre en 2010.

Les Eglises et les synodes vont donc avoir le temps d’être informés et de réfléchir avant de formuler une décision. Les premiers entretiens auront lieu dans chaque Conseil presbytéral, dans les prochains synodes et, dès à présent, chacun (membre ou non d’un synode) peut faire connaître sa pensée ou ses questions sur le blog de l’UN destiné à cet effet : http://dialogueunepref.hautetfort.com.

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11/11/2011

CMER et Communion… par Jean-Luc Blanc

1694_fix.jpgAprès avoir longtemps hésité à prendre part au débat sur la CMER,  c’est en repensant à tout ce qu’il m’a été donné de vivre ces dernières années que je me suis décidé à apporter ma pierre à l’édifice. C’est donc à partir d’un vécu qui par définition ne peut pas être neutre que je m’exprime.  C’est parce qu’après 9 ans dans l’Eglise Evangélique Au Maroc et déjà un peu plus d’un au Defap, ma conception de l’Eglise s’est nourrie de celles des autres en Afrique Subsaharienne, aux USA, en Afrique du Nord, en Suisse, en Allemagne que je peux parler aujourd’hui de la communion ecclésiale d’une manière autre. La communion vécue dans une Eglise comme celle du Maroc dépasse largement celle de la CMER  puisque là on trouve des baptistes, des Réformés, des évangéliques, des luthériens (même si c’est une Eglise membre de la CMER). Aucun de ceux qui ont vécu ou vivent cette communion n’accepteraient qu’on en remette en cause la réalité. En voyageant en Afrique, mais aussi ailleurs, je me rends compte que quelque chose de l’ordre de la communion se vit, justement dans la diversité de l’Eglise Universelle, quelque chose qui dépasse ce que je pouvais imaginer quelque chose qui ne dépend pas d’accords ou de désaccords théologiques, mais d’une personne qui rassemble, le Christ.

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05/11/2011

Méditation sur la notion de "communion" de Pierre-Alain Jacot

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La communion dans l'épître aux Philippiens

Dans son épître aux Philippiens, Paul mentionne à trois reprise la communion (koinonia). Au début de la lettre, il rend grâce à Dieu en raison de leur « communion à l'évangile, depuis le premier jour jusqu'à aujourd'hui » :

3 Je remercie mon Dieu chaque fois que je pense à vous. 4 Toutes les fois que je prie pour vous, je le fais avec joie, 5 en raison de l'aide (koinonia) que vous m'avez apportée dans la diffusion de la Bonne Nouvelle, depuis le premier jour jusqu'à maintenant. 6 Je suis certain de ceci : Dieu, qui a commencé cette œuvre bonne parmi vous, la continuera jusqu'à son achèvement au jour de la venue de Jésus-Christ. 7 Il est bien juste que j'aie de tels sentiments envers vous tous. Je vous porte en effet dans mon cœur, car vous avez tous part à la faveur que Dieu m'a accordée, aussi bien maintenant que je suis en prison que lorsque je suis appelé à défendre fermement la Bonne Nouvelle. 8 Dieu m'en est témoin : je vous aime tous avec la profonde affection de Jésus-Christ. 9 Voici ce que je demande à Dieu dans ma prière : que votre amour grandisse de plus en plus, qu'il soit enrichi de vraie connaissance et de compréhension parfaite, 10 pour que vous soyez capables de discerner ce qui est bien. Ainsi, vous serez purs et irréprochables au jour de la venue du Christ. 11 Vous serez riches des actions justes produites en vous par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu.

Philippiens 1, 3-11 (BFC)

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Rapport pour le synode de la région Languedoc-Cévennes

Notre adhésion à la Communion mondiale d’Églises réformées : une méthode de travail autour de la notion de « communion »

En affirmant dans son rapport que la question de l'adhésion de l'Union nationale à la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER) est plus complexe qu'il n'y paraît, le pasteur Jean-Raymond Stauffacher risque de décourager les délégués synodaux laïcs et pasteurs de se saisir de cette question qui, il faut bien le dire, semble quelque peu éloignée des préoccupations concrètes des fidèles. Or, si la question paraît complexe, c'est peut-être que nous l'abordons sous un angle qui n'est pas le meilleur. En parcourant le blog dédié à notre réflexion commune, on peut se rendre compte que nous avons une tendance à fonctionner en termes d'opposition ou de conditions à remplir.

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28/10/2011

Un blog qui décolle !

ledialogue.jpgChers visiteurs, vous êtes de plus en plus nombreux à visiter notre blog et à vous informer sur la question que nous débattons actuellement qui est celle de nos appartenances aux institutions de représentation des réformés au niveau mondial. N'hésitez à commenter sur les notes ! Pour cela il suffit de cliquer sur le lien commentaire, de taper votre réaction et de taper ensuite envoi. Vous pouvez également proposer vous-mêmes des notes et commentaires en me les envoyant par mail et je les posterai sur le blog. Le dialogue est le ferment de la communion !

Jean-Raymond Stauffacher, modérateur du blog. 

25/10/2011

Rapport pour les synodes de novembre 2011

Unknown.jpegNous publions ci-dessous le rapport sur l’adhésion de l’UNEPREF à la Communion Mondiale d’Eglises Réformées (CMER) tel qu'il a été publié dans le B.I.L. 

Nos synodes régionaux ont demandé à la Commission Permanente (ComPer) de clarifier notre positionnement par rapport à la création, en juin 2010, de la nouvelle entité de représentation des Réformés au niveau mondial, la Communion Mondiale d’Eglises Réformées (CMER). Pour répondre à cette demande, dont la ComPer a bien compris l’importance, elle m’a chargé de consulter les pasteurs et membres de nos Eglises afin d’établir un rapport préliminaire. Celui-ci a été présenté dans sa séance du 25 juin 2011. Il se dégage de ce rapport que la question de l’adhésion à la CMER est plus complexe qu’il n’y paraît et que, selon moi, nous courrons le danger, si notre réflexion n’est pas suffisamment aboutie et préparée, d’aborder cette question sans avoir en notre possession les éléments capables de nous aider à prendre une décision éclairée et cohérente. C’est pourquoi, dans sa séance du 24 septembre, la ComPer a pris la décision de ne pas proposer un ordre du jour aux synodes régionaux de novembre 2011 mais d’ajourner le vote à une date ultérieure. Elle a également proposé qu’un rapport à la fois informatif et ouvrant sur des problématiques soit rédigé et présenté dans le B.I.L.. Pour les synodes régionaux de novembre 2011, elle propose que de courts débats aient lieu permettant ainsi aux délégués d’exprimer leurs réactions ainsi que de faire remonter à la ComPer des recommandations pour la suite de la réflexion.  

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24/10/2011

"Protestants autosatisfaits", chantres d'unité organique ?

Article tiré du blog de Sébastien Fath : http://blogdesebastienfath.hautetfort.com

global-christian-forum.jpgIl y a une douzaine de jours prenait fin le second Forum Chrétien Global (Global Christian Forum), tenu à Manado (Indonésie), des 4 au 7 octobre 2011.

A l'occasion du premier Forum de ce type, tenu à Nairobi en 2007, nous nous interrogions pour savoir si l'événement annonçait une mutation, ou n'apparaissait que comme une exception. Quatre ans plus tard, il se confirme que ce Forum marque bien une mutation en profondeur des paradigmes oecuméniques.

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28/06/2011

La CMER adopte un plan stratégique pour 2017

Le Comité exécutif de la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER) a approuvé un plan stratégique pour les années 2011-2017. Celui-ci met l’accent sur le développement du leadership des jeunes, une collaboration accrue avec les groupements d’Églises au niveau regional et un appel à rendre visible la connexion entre la théologie réformée et les questions de justice. Cette décision est le fruit des réunions tenues par le Comité exécutif à Genève, en Suisse, au mois de mai.

« L’esprit de changement se fait sentir dans toute la famille des Églises réformées, » dit le président de la CMER, Jerry Pillay. « Nous ne pouvons nous attaquer à tous les problèmes. Il est donc judicieux de faire des choix pour nous consacrer à fond à ce que nous sommes en mesure d’accomplir. »

Les discussions du Comité exécutif se sont concentrées sur un plan stratégique pour la période 2011-2017, année de la prochaine assemblée de l’organisation. Le plan en question a été développé après le lancement de la CMER en juin 2010 à Grand Rapids, aux États-Unis.

Omega Bula de l’Église unie du Canada a coordonné l’équipe de planification stratégique dont les membres venaient des Églises de Malaisie, d’Uruguay, d’Irlande du Nord, des États-Unis, d’Afrique du Sud et du Canada.

Le plan souligne l’importance de communiquer ce que signifie être membre de la tradition réformée ecclésiale et de collaborer avec les Églises au niveau régional pour aborder les problèmes de genres, d’économie et d’environnement. La mission et l’étude de la théologie réformée dans le monde contemporain, tout comme la recherche de nouveaux modèles de célébration cultuelle seront également des éléments-clé du travail de l’organisation pour ces prochaines années.

Saluant l’adoption du plan, Setri Nyomi, le secrétaire général de la CMER, dit: « Ceci va permettra à notre personnel de répondre aux priorités indiquées par nos Églises membres et nos principaux partenaires. »

Ce processus consistant à fixer des priorités est particulièrement important, estime Nyomi, étant donné que le bureau de la CMER à Genève ne dispose que d’un personnel restreint. L’un des deux postes de responsables de programme va être vacant jusqu’à une date ultérieure de l’année en cours, lorsqu’on aura nommé une nouvelle Secrétaire exécutive pour la Justice et le Partenariat pour succéder à Patricia Sheerattan-Bisnauth qui a quitté son poste fin mai.

Dans son rapport sur les finances, le trésorier général, Gottfried Locher, a dit au Comité exécutif que les ressources pour financer les programmes tels que la formation théologique, la justice entre les genres et la mission étaient suffisantes. Locher observait par contre que trouver des ressources convenables pour le budget central de l’organisation demeure un sujet de préoccupation. Or, le budget central couvre les salaires, les frais de bureau, les déplacements et la communication.

« Le problème ne se situe pas au niveau des dépenses, » dit Locher, « mais des recettes. L’augmentation du taux de change en faveur du Franc suisse, au détriment d’autres monnaies signifie que les dons perdent en valeur lorsqu’ils sont convertis en Francs suisses.»

Le responsable des finances de la CMER, Yueh Cho, rapportait que 60 Églises membres n’avaient pas payé leur contribution sur une période de trois ans. En réponse, le Comité exécutif a décidé de mettre en vigueur une clause constitutionnelle qui prévoit de suspendre une Église lorsque celle-ci omet de répondre aux rappels concernant ses retards dans le versement de sa contribution. Les Églises qui accusent un tel retard auront d’abord une ultime chance de s’acquitter du montant dû avant d’être suspendues.

Le Comité exécutif a accepté un budget équilibré pour 2011, année pendant laquelle on poursuivra un certain nombre d’initiatives en matière de recherche de fonds.

 

13/05/2011

La CMER, une communion ?

images.jpegLa CMER, une communion ?

Est-il nécessaire, utile, souhaitable ou déplacé que notre Union d'églises adhère à la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER) ?

Ma contribution consistera en un examen rapide de 4 termes, tant il importe que l'on sache ce que les mots veulent dire et à quoi on s'engage, si on ne veut pas être taxés de légers. Ces 4 mots sont les suivants : Conseil, Alliance, Fédération et Communion. Ces mots ne sont pas synonymes ou équivalents : ils impliquent, chacun, un degrés de dépendance et d'engagement bien particulier.

Un Conseil est une instance de concertation et de décisions dans un certain nombre de domaines déterminés. Au synode national et général de Bagard (mars 2000), nos églises ont décidé de ne pas adhérer au Conseil permanent luthéro-réformé (le CPLR), pour deux raisons : cela nous aurait entraîné dans une multitude de débats avec des Eglises pour la plupart (sinon toutes) pluralistes ;  cela aurait constitué un choix de préférence qui signifiait un éloignement d'avec les églises évangéliques dont nous sommes proches à bien des égards. 

Personne n'ignore que depuis, le CPLR est devenu la CPLR, c'est à dire une Communion protestante luthéro-réformée. Une Communion, c'est tout autre chose ! Une communion oblige les partis concernés à un engagement total, sans restriction, les différences qui demeurent étant regardées comme des particularités mineures, des traditions sans grande importance. Dans une communion, toute expression d'une différence est vue comme une entorse, une velléité de division.

Il en est de même, d'ailleurs, avec le mot Union...

Notons au passage que notre Union d'églises appartenait jusqu'à maintenant au Conseil oecuménique réformé (COR). C'était un Conseil, regroupant des Eglises réformées de tendance évangélique. En face se trouvait l'Alliance réformée mondiale (ARM). Une Alliance, un peu comme une communion, implique un engagement plus ou moins irrévocable et touche aux domaines les plus importants.

La fusion (c'est un cinquième mot !) du COR et de l'ARM donne la CMER : Communion mondiale d'Eglises réformées. C'est une Communion, tout autre chose donc que le Conseil auquel nous adhérions auparavant. Elle signifie que rien ne fait plus obstacle entre ces Eglises pour un plein accord sur le sens de l'Evangile, sur la manière de comprendre les ministères ou les sacrements, sur l'espérance chrétienne. Accepter ce principe reviendrait, de fait, à nier l'existence même de notre Union d'églises, en France. Cela confirmerait ce qu'ont voulu dire certains : c'est le mauvais caractère de quelques vieux pasteurs qui a empêché que l'union des églises réformées se fasse en 1938. Nous n'étions pas prêts. Maintenant, ce temps est passé et rien ne s'oppose à ce que l'union enfin se réalise, nos différences ne touchant que des points mineurs. Si nous pensons ainsi, alors il est vrai que notre petite Union a quelque chose d'archaïque ou même de scandaleux.

Mais ce n'est pas l'existence de « notre petite Union » qui est le véritable enjeu. Le véritable enjeu, c'est le rappel du fondement même de la Foi, c'est à dire la personne de Jésus-Christ telle qu'elle est présentée dans l'Ecriture et l'Ecriture elle-même considérée comme Parole de Dieu (Ep 2.20). Le mot 'réformé' n'est malheureusement plus le garant d'un tel attachement. Comment pourrait-il donc être, à lui seul, un facteur de communion ?

Quelqu'un dira : Faut-il donc sortir de la Fédération protestante de France qui nous lie aussi  à des Eglises pluralistes ? La réponse est non, car le mot Fédération implique des engagements bien réels mais qui n'ont rien à voir avec ceux d'une Communion. Dans une Fédération, chaque parti peut (et doit) exprimer sa différence ou même sa réserve sans que cela constitue un manque de loyauté. Dans une fédération aucun renoncement n'est exigé, sinon celui de l'autonomie ou du manque de respect. 

Deux remarques encore. 

- Cette question est-elle importante ou secondaire, finalement ? Je crois qu'elle revêt une grande importance, car l'histoire d'Israël démontre qu'un des principaux reproches que Dieu fait à son peuple est celui des mésalliances qu'il a contractées, pour faire « comme les autres ». Faire une alliance, c'est faire un choix, à moins de n'avoir aucune identité, aucune ligne de conduite. Il y a une forme de fidélité qui consiste à dire non, non par étroitesse d'esprit mais par cohérence avec les engagements initiaux. Pour beaucoup, dire non passe pour être un manque d'amour. Mais dire non peut constituer un grand service que l'on rend aux autres, un appel à la conscience. Notre réserve vis-à-vis des Eglises libérales ou pluralistes n'est pas un rejet : elle est un appel à se tenir humblement dans la soumission « à ce qui est écrit » (Ac 25.14  26.22-23).

- En 1921, le professeur Emile Doumergue, doyen honoraire de la Faculté de théologie protestante de Montauban, a publié une brochure intitulée Union, Fusion, Fédération. Il y démontre que le désir d'union, sur le plan institutionnel, est le fait des Eglises libérales qui, ainsi, font passer au second plan les questions de doctrines. Les Réformés évangéliques, eux, préféraient être en fédération, ce qui était la garantie du respect des convictions de chacun. Non pas que les doctrines soient le tout de la foi ; mais nous n'envisageons pas la foi sans les doctrines. E. Doumergue écrit, au sujet des Eglises pluralistes : « Leur manière de comprendre l'Union cadre absolument avec leurs conceptions théologiques et ecclésiastiques ; notre conception théologique et ecclésiologique aurait disparu et aurait été remplacée par la leur ».

Si la CMER était un Conseil ou une Fédération, la question de notre adhésion pourrait peut-être se poser. Peut-être. Mais elle est une Communion. Il faudra donc décider si nous continuons à croire ce que nous croyons, avec les implications logiques que cela suppose...

Charles Nicolas 12 mai 2011

18/04/2011

Une réaction face à la CMER

Je souhaite répondre à l’invitation faite dans le numéro de février de NUANCE et exprimer ma pensée au sujet de la relation envisagée , pour notre Union d’Eglises, l’UN EPREF, avec la CMER (Communion Mondiale d’Eglises Réformées), née de la réunion de l’ARM (Alliance Réformée Mondiale) et du COR (Conseil Œcuménique Réformé, ex Synode Œcuménique Réformé) dont l’UNEPREF est membre depuis bien des années.

La fidélité qui est demandée aux chrétiens ne consiste pas essentiellement et d’abord  -- et n’a d’ailleurs jamais consisté --  à ne rien changer aux attitudes que leurs pères ont estimé bonnes à adopter dans les circonstances de leur temps. Autrement dit, il est normal que l’UNEPREF précise de nouveau, aujourd’hui, ce qu’exige un témoignage fidèle et clair au Christ des évangiles aussi bien à l’étranger que sur le territoire national.

Face à la CMER, s’il n’est question à strictement parler ni de théologie (la foi confessée par la Communauté), ni d’ecclésiologie (la manière de vivre la foi communautairement), c’est le témoignage chrétien réformé qui est en vue. Il suffit pour s’en convaincre de lire, ne serait-ce que la liste des sept vocations principales de la CMER. La septième, à elle seule, est limpide :

« Donner une interprétation de la théologie réformée en vue du témoignage contemporain et de l’unité de l’Eglise. »

Le témoignage chrétien, c’est clair, est constitué aussi bien d’un exposé dogmatique minimum précis de la foi chrétienne que de la mise en œuvre pratique de celle-ci.

Avons-nous une suffisante certitude  que la foi réformée évangélique qui est la nôtre exprime aussi la conviction et l’espérance des autres Eglises ou Union d’Eglises membres de la CMER ? Il est permis d’en douter.

L’union réalisée entre le COR et l’ARM est, tout à la fois, compréhensible et justifiée s’il est bien exact que plusieurs de ses membres ont quitté le COR ces dernières années pour des raisons doctrinales. Notre synode n’a été invité, semble-t-il, ni à apprécier les motivations des membres qui se sont retirés, ni à s’interroger sur le nouveau visage du COR, afin de décider si l’UNEPREF pouvait et devait s’y maintenir.

Le qualificatif « réformée » de la CMER a de la séduction pour l’UNEPREF. Pourtant jusqu’à la constitution de la CMER, l’UNEPREF n’avait pas jugé possible de faire partie de l’Alliance Réformée Mondiale (ARM) ou du Conseil Œcuménique des Eglises (COE) pour des raisons doctrinales évidentes.

Dans le même esprit, le synode de l’UNEPREF n’a pas estimé possible, en mars 2000, de prendre place dans le CPLR (Conseil Permanent Luthéro-Réformé devenu Communion Protestante Luthéro-Réformée) français.

Comment son synode national et général pourrait-il, en 2012, estimer imaginable de faire partie de la CMER sans admettre, par cette adhésion, que les différences doctrinales se sont estompées et que les conceptions du témoignage évangélique ne se différencient plus vraiment ?  

L’immobilisme n’est certes pas un objectif souhaitable en soi… et il est sûrement opportun et utile pour l’UNEPREF de faire le point et d’être conséquente avec elle-même. Mais le désir d’unité au prix de la fidélité à l’Evangile n’est pas plus légitime en notre temps qu’autrefois.

Marie de Védrines (avril 2011)

11/03/2011

Article publié dans Nuance de Février 2011

 

couver_nuance.jpgUne nouvelle instance de représentation des réformés : la CMER. 

 

Si elle aura nettement moins fait couler d'encre que la Conférence Mondiale du Mouvement de Lausanne réunie au Cap en Octobre dernier, il n'en reste pas moins que l'assemblée générale constitutive de la Communion Mondiale d'Eglises Réformées (C.M.E.R.) aura été un des événements marquants de l'année 2010, voir de la décennie. 

 

Attendue et minutieusement préparée depuis plusieurs mois, cette Communion rassemble désormais les deux grandes instances représentatives des Eglises réformées dans le monde, l'Alliance Réformée Mondiale (A.R.M.), d'un côté, et le Conseil Oecuménique Réformé (C.O.R.), de l'autre. À notre échelle de protestant français, les chiffres avancés donnent d'ailleurs le tournis puisque, désormais, l'organisation pèse 80 millions de membres, répartis en 214 Églises et 107 pays. Pour communiquer d'emblée son projet et identité, la C.M.E.R. s'est doté d'un logo réussi, à forte valeur symbolique, où s'affichent une coupe de communion symbolisant l’unité, un cercle figurant l’Église du Christ dans le monde, des fils entre-tissés pour parler de l’unité, et la croix signe de l’identité confessionnelle. 

 

Interrogés avant et durant l'assemblée générale, les principaux responsables ayant mené à terme l'Union entre les deux organismes n'ont pas manqué de souligner à quel point cette unité marque, selon eux, une nouvelle étape dans l'histoire des Eglises réformées dans le monde jusqu'ici connue pour ses nombreuses divisions. Pour Clifton Kirkpatrick, le président de l’Alliance réformée mondiale cette nouvelle institution est : "un moment très important qui témoigne de la réconciliation que nous trouvons en Christ". Son secrétaire général, le ghanéen Setri Nyomi, s’est dit enthousiasmé par cette union qui donne l’occasion à la famille des Eglises réformées de montrer à un monde divisé que les Églises sont capables de remédier à certaines de leurs divisions. Quant à Peter Borgdorff, président du Conseil Oecuménique Réformé, l'enjeu se trouve davantage dans le fait qu': "il ne s’agit pas d’une fusion ni d’une absorption, mais de la création de quelque chose de nouveau. Il y a là un témoignage mondial qui met en valeur une meilleure voie"

 

En quoi sommes-nous concernés en tant qu'Union nationale? 

Depuis le synode de Saint-Ambroix en 1952, notre Union nationale est membre du Conseil oecuménique réformé (C.O.R.) et a su tisser à partir de cette institution, au fil des ans, des relations avec diverses Eglises également membres, dont notamment certaines Eglises aux Pays-Bas et en Afrique du Sud. Lorsqu'en 2005, lors de l'Assemblée du R.E.C. à Utrecht, il a été décidé d'approcher l'Alliance réformée mondiale pour lui proposer une relation de travail beaucoup plus étroite, notre Commission Permanente a donné un avis favorable à cette démarche sans toutefois s'être prononcé pour ou contre l'adhésion de notre Union à cette nouvelle entité. 

La Commission Permanente a donc mandaté un groupe de travail qui a pour objectif de proposer un rapport sur les enjeux et les aboutissants d'une éventuelle adhésion à cette nouvelle entité qui sera soumis au vote des synodes de 2011. Pour amorcer ce dialogue, il a été lancé l'idée d'un blog interactif sur lequel peuvent s'exprimer tous les membres et responsables des Eglises de notre Union. L'ensemble de ces dialogues, que nous espérons féconds, seront synthétisés et fourniront la matière première d'un rapport qui sera remis à la Commission Permanente au mois de juin. Ce blog reprendra en partie certaines informations publiées par la C.M.E.R. ainsi que des points de vue contrastés sur la question. Vous y trouverez également une présentation de certaines Eglises réformées soeurs qui ont choisi ou non d'adhérer à la C.M.E.R. ainsi que des informations sur les instances de représentation réformées internationales proches de la sensibilité confessante. Nous vous encourageons donc à visiter ce blog et à y contribuer positivement en publiant vos réactions et commentaires aux publications. 

 


 

 

Le CMER veut se fixer des priorités jusqu'en 2017

 

photo_wcrc.jpgLes membres du Bureau de la Communion mondiale d’Églises réformées ont adopté une déclaration préliminaire concernant les principaux objectifs de programme pour les sept prochaines années, en se basant sur les suggestions émises par les Églises membres, les organisations partenaires, les conseils régionaux d’Églises et le Comité exécutif de la CMER.

Setri Nyomi, Secrétaire général de la CMER, s’est dit satisfait de ces recommandations, car ces principaux objectifs de programme posent le cadre dans lequel on pourra élaborer des projets d’ici la prochaine réunion de l’Assemblée générale, en 2017.

« Le message reçu de nos Églises membres est clair – dit Setri Nyomi. L’élaboration d’un programme stratégique est en route, grâce aux suggestions faites par les Églises et les conseils régionaux.»

Ces principaux objectifs de programme sont : mission, théologie, justice, engagement œcuménique et communion (étroite unité entre Églises membres).

Ces objectifs ont été formulés à Genève par un groupe chargé de rédiger un projet de plan stratégique pour l’organisation à la suite de l’assemblée fondatrice qui avait eu lieu en juin aux États-Unis. Cette équipe, dont les membres venaient d’Églises membres situées en Afrique, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, s’est inspirée d’un questionnaire envoyé à près de 300 personnes, dont environ 20% ont répondu.

En présentant un projet de rapport aux membres du Bureau, l’animatrice de ce projet de plan stratégique, Omega Bula, a souligné que ces recommandations s’appuyaient sur des directives adoptées par l’assemblée constitutive de la CMER. On y trouve la recommandation suivante : « Il faut que les Conseils régionaux soient les lieux où se fait une grande partie du travail de la CMER. »

Jerry Pillay, Président de la CMER, approuve les recommandations du rapport. « Si les programmes sont enracinés au niveau local, c’est alors que la CMER vivra et atteindra l’existence des gens dans les paroisses.»

Le plan stratégique sera présenté à l’approbation du Comité exécutif de l’organisation lors de sa réunion en mai 2011 à Genève. D’ici là, les programmes de la CMER se compose d’un dialogue entre les Églises réformées et l’Église catholique romaine, des visites de solidarité avec les Églises membres effectuées par le Secrétaire général et par le Président, de la production d’un ouvrage contenant des études bibliques par des femmes de la Caraïbe, et de versements du Fonds de Partenariat à des projets de développement. 

(information tirée de la lettre de nouvelles Communiqué réformé, Mars 2011, Vol. 2 No. 1)

 

08/12/2010

Le site de la CMER

WCRCHeaderFrench.jpgVous pouvez consulter le site de la CMER en français au : 

http://www.reformedchurches.org/index-french.html.

Vous y trouverez en particulier les informations sur la fusion entre l’Alliance réformée mondiale (ARM) et le Conseil Oecuménique Réformé (COR) auquel nous appartenions jusqu'ici. 

Faut-il ou non adhérer à la Communion Mondiale d'Eglises Réformées ?

 

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La Commission Permanente a décidé de mettre en place ce blog comme un nouveau moyen d'échanger entre membres de nos Eglises réformées évangéliques sur les évolutions récentes des instances de représentations des Eglises réformées au niveau mondial. Dans les semaines qui suivent, nous vous invitons donc à commenter les informations qui seront postées et de vous servir de ce blog comme plate-forme d'échange. Nous vous rappelons que vous pouvez poster un commentaire sur toutes les notes comme aussi proposer une note qui sera publiée par le modérateur du blog. 

 

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Ce blog est un outil mis à votre disposition pour dialoguer, échanger, vous informer de différents sujets d'actualité dans notre Union Nationale. Il a été mis en place par la Commission Permanente. 

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