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21/11/2011

Réaction de Philippe Girardet

J'ai désiré demeurer en retrait dans le débat sur les relations à maintenir ou à couper avec la CMER, car c'est bien de cela dont il s'agit. L'UNEPREF est membre de la CMER depuis juin 2010, en effet, même si la décision officielle a été prise en permanente en 2006 et que l'accord officieux avait été donné en 2005, lors le la visite des responsables du COR, dont Jerry Pillay qui est actuellement le président de la CMER.

La question " faut-il adhérer à la CMER" n'est donc pas la bonne question. La question est "faut-il sortir de la CMER"

Mais si je prends la parole aujourd'hui c'est surtout pour dire ma reconnaissance à Jean-Luc Blanc qui a défini de la meilleure manière qu'il soit, du moins selon ma propre vision, ce que doit être la communion des Eglises Réformées. Nous savons ce que nous sommes et nous voulons le dire ou le confesser; mais mon adversaire n'est certainement pas celui qui ne comprend pas l'Ecriture de la même manière que moi. "Ce que Dieu demande de toi, c'est que tu ptatiques la justice (le respect des créatures de Dieu) que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu. Cela je peux le vivre dans la Communion Mondiales d' Eglises Réformées. C'est à moi qu'est demandé cela, tout cela et rien que cela.

Commentaires

Ma modeste contribution :

1) je pense que nous ne sommes pas loin du ridicule dans ce "grand" débat. Nous ne sommes qu'une minuscule union d’Églises qui n'a pas su se positionner quant au CNEF et qui se demande s'il faut être au CMER ... Revoyons plutot nos structures comme nous y avons été invités en pastorale (moins de synodes, moins de commissions et moins d'ambitions). La communion peut souvent se passer de grandes structures.

2) Je remercie Jean-Raymond Stauffacher et Pierre Alain Jacot pour leurs rapports respectifs. Je ne crois pas que ceux qui hesitent concernant les questions de communion soient en train de construire Babel (comme nous le lisons dans une autre intervention). Ne peut-on pas poser des limites a la communion sans passer pour des integristes (ou des personnes qui ont mal compris le projet) qui refusent la diversité, veulent l’uniformité et n'ont pas même compris le sens du mot communion ?

3) Enfin, la question que je continue de me poser (presque au-delà du CMER) est celle des limites de nos collaborations avec des unions d'Eglises pluralistes (autrement dit qui acceptent des théologies inacceptables). Nous avons des différends theologiques avec de nombreuses églises évangéliques (je ne suis pas naïf) mais nous pouvons discuter avec elles parce que la Bible est pour elles, comme pour nous, parole de Dieu. Et toute la Bible.

CONCLUSION : ne croyez pas que je sois contre le CMER. Nous pouvons y entrer. Je pense que nous conserverons notre liberté de dénoncer et de nous opposer sereinement aux théologies inacceptables qui y habitent (cela me semble très biblique). Mais je profite de ce débat pour dire qu'il serait alors étonnant de ne pas rapidement entrer pleinement dans le CNEF. Nous affirmerons alors notre foi évangélique (et je vous renvoie encore une fois a lire l'excellent ouvrage de John Stott "La foi évangélique" qui aurait du être une lecture obligatoire de tous les délégués des synodes depuis trois ans.). Nous aurons, la aussi, la liberte de dénoncer et de dire nos différences mais dans le respect des Écritures.

Très fraternellement a tous,
Que Dieu nous inspire et nous guide.
Pascal

Écrit par : gonzalez | 22/11/2011

Mes chers amis et frères,

Une discussion sur la définition du terme ‘communion’ me semble d’être d’une importance primordiale, non seulement pour la vie ecclésiastique au sein de l’Union Nationale des Églises mais surtout pour sa relation avec des églises de mêmes convictions et confessions dans le monde.
Entre l’ UNEPREF et Les Églises Chrétiennes Réformées des Pays-Bas (CGKN) il y a une relation ecclésiastique, qui s’exprime par l’établissement des liens mutuelles.
Par exemple, on invite réciproquement des délégués au Synode, comme nous avions eu le privilège d’recevoir le pasteur Dik Brienen à notre Synode en octobre 2010, et le pasteur Han Schenau était parmi vous au Synode 2009. Mais cette relation s’exprime aussi par la consultation mutuelle dans des questions qui puissent être d’importance pour les deux dénominations. Puis-je –dans ce cadre- prendre la liberté de tirer votre attention sur un autre organisme œcuménique chrétien et réformé?
Comme vous savez, quant aux contacts internationaux notre dénomination fait part de la famille reformée mondiale par leur participation dans le International Council of Reformed Churches (ICRC, Conseil International des Églises Réformées). Pour les églises réformées sur le plan européenne il y a un comité (ECRC, European Council of Reformed Churches, une subdivision de l’ICRC) qui organise périodiquement des assemblées pour faciliter et promouvoir la rencontre entre ceux qui se fondent sur la même base de la Saint Ecriture et des symboles réformés.
Je vous invite de non seulement vous demander quelle puisse être votre rapport au WCRC, mais aussi de (re-)considérer votre rapport á l’ ICRC et l’ECRC, car la famille des Églises Réformées a besoin de votre participation et du renforcement mutuel, spécialement en Europe.

Bien fraternellement,

Pasteur Hein Korving, Pays Bas

Écrit par : Hein Korving | 20/02/2012

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