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28/06/2011

La CMER adopte un plan stratégique pour 2017

Le Comité exécutif de la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER) a approuvé un plan stratégique pour les années 2011-2017. Celui-ci met l’accent sur le développement du leadership des jeunes, une collaboration accrue avec les groupements d’Églises au niveau regional et un appel à rendre visible la connexion entre la théologie réformée et les questions de justice. Cette décision est le fruit des réunions tenues par le Comité exécutif à Genève, en Suisse, au mois de mai.

« L’esprit de changement se fait sentir dans toute la famille des Églises réformées, » dit le président de la CMER, Jerry Pillay. « Nous ne pouvons nous attaquer à tous les problèmes. Il est donc judicieux de faire des choix pour nous consacrer à fond à ce que nous sommes en mesure d’accomplir. »

Les discussions du Comité exécutif se sont concentrées sur un plan stratégique pour la période 2011-2017, année de la prochaine assemblée de l’organisation. Le plan en question a été développé après le lancement de la CMER en juin 2010 à Grand Rapids, aux États-Unis.

Omega Bula de l’Église unie du Canada a coordonné l’équipe de planification stratégique dont les membres venaient des Églises de Malaisie, d’Uruguay, d’Irlande du Nord, des États-Unis, d’Afrique du Sud et du Canada.

Le plan souligne l’importance de communiquer ce que signifie être membre de la tradition réformée ecclésiale et de collaborer avec les Églises au niveau régional pour aborder les problèmes de genres, d’économie et d’environnement. La mission et l’étude de la théologie réformée dans le monde contemporain, tout comme la recherche de nouveaux modèles de célébration cultuelle seront également des éléments-clé du travail de l’organisation pour ces prochaines années.

Saluant l’adoption du plan, Setri Nyomi, le secrétaire général de la CMER, dit: « Ceci va permettra à notre personnel de répondre aux priorités indiquées par nos Églises membres et nos principaux partenaires. »

Ce processus consistant à fixer des priorités est particulièrement important, estime Nyomi, étant donné que le bureau de la CMER à Genève ne dispose que d’un personnel restreint. L’un des deux postes de responsables de programme va être vacant jusqu’à une date ultérieure de l’année en cours, lorsqu’on aura nommé une nouvelle Secrétaire exécutive pour la Justice et le Partenariat pour succéder à Patricia Sheerattan-Bisnauth qui a quitté son poste fin mai.

Dans son rapport sur les finances, le trésorier général, Gottfried Locher, a dit au Comité exécutif que les ressources pour financer les programmes tels que la formation théologique, la justice entre les genres et la mission étaient suffisantes. Locher observait par contre que trouver des ressources convenables pour le budget central de l’organisation demeure un sujet de préoccupation. Or, le budget central couvre les salaires, les frais de bureau, les déplacements et la communication.

« Le problème ne se situe pas au niveau des dépenses, » dit Locher, « mais des recettes. L’augmentation du taux de change en faveur du Franc suisse, au détriment d’autres monnaies signifie que les dons perdent en valeur lorsqu’ils sont convertis en Francs suisses.»

Le responsable des finances de la CMER, Yueh Cho, rapportait que 60 Églises membres n’avaient pas payé leur contribution sur une période de trois ans. En réponse, le Comité exécutif a décidé de mettre en vigueur une clause constitutionnelle qui prévoit de suspendre une Église lorsque celle-ci omet de répondre aux rappels concernant ses retards dans le versement de sa contribution. Les Églises qui accusent un tel retard auront d’abord une ultime chance de s’acquitter du montant dû avant d’être suspendues.

Le Comité exécutif a accepté un budget équilibré pour 2011, année pendant laquelle on poursuivra un certain nombre d’initiatives en matière de recherche de fonds.